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Le business au cœur du développement durable

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Janvier 2016: La nouvelle commission mondiale sur le business et le développement durable – cofondée par Paul Polman, CEO d’Unilever- a été lancée au Forum Economique Mondial de Davos

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Pas de business case pour éradiquer de la pauvreté

Créée par Paul Polman et l’ancien Secrétaire Général adjoint de l’ONU Mark Malloch-Brown, la commission des dirigeants du monde des affaires, du travail et des sociétés civiles vise à encourager les entreprises à prendre les commandes de la réduction de la pauvreté et du développement durable. La Commission va au cours de l’année à venir définir et quantifier les arguments économiques nécessaires pour convaincre les entreprises de s’engager à atteindre les objectifs de développement durable, aussi connus sous le nom de Global Goals.

Cela inclut :

• Des opportunités économiques conséquentes- à travers de nouveaux marchés, des opportunités d’investissement et d’innovations- si le monde affronte le défi de la pauvreté, des inégalités et de la pression sur l’environnement.

• Des risques inhérents à la performance du business et à la stabilité ainsi qu’une fragmentation croissante, la compétition pour l’obtention des ressources et la fragilité, si le monde ne parvenait pas à juguler ces risques.

• La nécessité de travailler conjointement avec les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles dans le but de construire un avenir où les entreprises peuvent performer avec une croissance inclusive et durable, et une plus large création d’emplois.

La commission va présenter un rapport dans un an, exposant les nouveaux modèles économiques et financiers ainsi que les opportunités de marché pour les entreprises investissant dans des approches plus durables. Paul Polman a déclaré : « Il n’y a pas de business case pour venir à bout de la pauvreté.

Nous avons l’opportunité de débloquer des billions de dollars grâce à l’ouverture de nouveaux marchés, à l’investissement et à l’innovation. Mais pour accomplir cela, nous devons remplacer nos pratiques actuelles et relever le défi de la pauvreté, des inégalités et de l’environnement. Chaque secteur d’activité trouvera un avantage à opérer dans un monde plus équitable et plus résilient si nous atteignons les Objectifs de développement durable des Nations Unies. »

Le business est la clef pour accélérer la transition

Depuis 2000, le monde a vu l’extrême pauvreté se réduire de moitié.

Le business – qui génère 60% du PIB, 80% des flux de capitaux internes et 90% des emplois dans les pays développés- a été central dans l’aboutissement de ce projet mais peut jouer un rôle plus grand et plus constructif encore en impulsant la croissance et les opportunités de développement.

L’initiative de la création de la nouvelle commission est d’explorer les modèles économiques de rupture actuels et ceux de demain – tout en cherchant à comprendre ce qu’ils représentent pour le développement durable- et de recenser les nouveaux mécanismes financiers dont le monde aura besoin pour atteindre les Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Cela impliquera des changements des principales activités et des comportements, ce qui va beaucoup plus loin que la traditionnelle responsabilité sociale des entreprises et les partenariats volontaires. Comme Mark Malloch-Brown l’explique : « Une récompense massive attend le business s’il parvient à conduire avec succès une ère de prospérité partagée et de durabilité croissante. Seuls, les gouvernements et les organisations internationales ne peuvent pas construire le futur dont nous avons besoin. Le business est la clef pour accélérer la transition.

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