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Unis contre les nouveaux tests cosmétiques sur les animaux dans le monde

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L'Agence européenne des produits chimiques demande que certains ingré-dients, largement utilisés - et en toute sécurité - depuis des années, soient soumis à de nouveaux tests sur les animaux. Nous disons qu'il faut utiliser la science, pas les animaux.

Illustrations of some of Unilever's PETA-certified brands These are not tested on animals anywhere in the world.

2 décembre 2020. Londres/Rotterdam

Nous pensons qu’il existe des alternatives à l'expérimentation animale pour évaluer la sécurité des ingrédients.

C'est pourquoi Unilever et 26 de nos marques approuvées par PETA se sont asso-ciées à des organisations de protection des animaux, à des marques « cruelty free » et à d'autres sociétés pour cosigner une lettre ouverte demandant le maintien de l'interdiction des essais sur les animaux pour les cosmétiques dans l'UE, comme pré-vu, sans qu'aucun nouvel essai sur les animaux ne soit autorisé.

Ensemble, nous adressons cette lettre ouverte aux présidents de la Commission eu-ropéenne, du Parlement et du Conseil. Nous sommes unis contre l'expérimentation animale dans le monde entier.

Lettre ouverte : L'interdiction de l'expérimentation animale dans le secteur des cosmétiques est effectivement supprimée

Le règlement européen sur les cosmétiques, qui interdit l'expérimentation animale et la commercialisation des produits cosmétiques, a servi de référence dans le monde entier. Il a créé un précédent en permettant d'utiliser les produits et ingrédients cos-métiques en toute sécurité sans soumettre ont maintenant porté un coup dévastateur à la suite les animaux à des tests cruels et inutiles. Ces interdictions sont menacées par une série de décisions réglementaires prises par l'Agence Européenne des Pro-duits Chimiques (ECHA), avec le soutien de la Commission Européenne et de la commission de recours de l’ECHA.

L'ECHA exige désormais que certains ingrédients cosmétiques largement utilisés (et des ingrédients utilisés dans de nombreux autres types de produits de consomma-tion) soient testés sur des milliers d'animaux sous le couvert du règlement sur l'enre-gistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques (REACH). Conséquence directe de ces décisions, l'utilisation de milliers de rats et de lapins dans les tests est exigée, dont certains seront gavés d'un ingrédient cosmé-tique tout au long de leur grossesse avant d'être tués et disséqués avec leur progéni-ture à naître.

REACH ne doit pas être utilisé pour contourner le règlement sur les cosmétiques et rendre inopérantes les interdictions d'essais et de commercialisation des produits cosmétiques.

L'approche de l'ECHA et de la Commission est en contradiction avec l'appel du Par-lement européen en mai 2018 pour une interdiction mondiale des essais de produits cosmétiques sur les animaux d'ici 2023. Elle porte atteinte à l'objectif et à la valeur du règlement sur les cosmétiques, sur lequel beaucoup d'entre nous ont travaillé avec détermination pendant de nombreuses années pour façonner, mettre en œuvre et exploiter avec les pays tiers pour développer leur propre législation sur les cosmé-tiques.

Cette approche a également des conséquences pour les citoyens du monde entier qui veulent acheter des produits cruelty free : 84 % des personnes interrogées lors d'une récente enquête mondiale ont déclaré qu'elles n'achèteraient pas un produit cosmétique si elles savaient que celui-ci (ou l'un de ses ingrédients) avait été testé sur des animaux.

Les interdictions sont également menacées par la future politique de la Commission en matière de réglementation des produits chimiques - la stratégie de durabilité dans le domaine des substances chimiques - qui devrait étendre les exigences en matière d'essais pour les substances, y compris les ingrédients cosmétiques, au prix de la vie de milliers d'animaux.

L'un des principaux objectifs du règlement sur les cosmétiques est la protection de la santé humaine, avec l'intention de la préserver dans toutes les situations. Les ingré-dients au centre des décisions de l'ECHA ont une longue histoire d'utilisation sûre par les consommateurs et ont été manipulés en toute sécurité dans les usines pendant de nombreuses années. Il est parfaitement possible d'utiliser des évaluations fondées sur la preuve, en utilisant une variété de données non animales, pour combler toute lacune critique perçue en matière d'information afin d'être assuré de la sécurité de ces ingrédients.

En effet, comme l'a précisé la Cour de justice de l'Union européenne dans l'affaire 2016 de la Fédération européenne des ingrédients cosmétiques, les nouvelles don-nées d'évaluation de la sécurité des substances cosmétiques importées dans l'UE doivent reposer uniquement sur des méthodes d'évaluation non animales. Logique-ment, la même approche doit être adoptée pour les tests au sein de l'UE, que ce soit dans le cadre de REACH ou de toute autre législation européenne.

Nous demandons que l'interdiction de l'expérimentation animale pour les cosmétiques dans l'UE soit maintenue comme prévu, sans que de nouveaux tests sur les animaux soient autorisés.

Voir toutes les entreprises, marques et agences de protection des animaux qui ont cosigné cette lettre ouverte (PDF 339.48 KB).

D'énormes progrès ont été réalisés pour mettre fin aux expérimentations animales pour les produits cosmétiques, et c'est un recul inquiétant. Les personnes qui achè-tent nos produits veulent savoir qu'ils ne sont pas testés sur les animaux et qu'ils sont sûrs, tout comme les ingrédients utilisés

Sunny Jain, président de la division Beauté et soins personnels d'Unilever a commen-té

Un recul inquiétant sur l'expérimentation animale

Julia Fentem, directrice du centre de sécurité et d'assurance environnementale d'Unilever, explique pourquoi nous n'avons pas besoin de nouveaux tests sur les animaux : "Il n'y a tout simplement aucune raison de tester les produits cosmétiques, ou les ingrédients qui les composent, sur les animaux. Les ingrédients au centre des déci-sions de l'ECHA en matière d'essais ont une longue histoire d'utilisation sûre par les consommateurs, et ont été manipulés en toute sécurité dans les usines depuis de nombreuses années, grâce à des évaluations et des contrôles efficaces basés sur l'exposition.

Julia déclare "Conformément à la législation européenne sur la protection des ani-maux, nous devrions maximiser l'utilisation des méthodes d'évaluation de la "pro-chaine génération" qui ne font pas appel aux animaux. Il est essentiel que nous ayons la possibilité d'appliquer les nouvelles possibilitées scientifiques, développées pour se conformer aux interdictions d'expérimentation animale prévues par le règle-ment européen sur les cosmétiques, par les règlements sur les produits chimiques tels que REACH".

Et Sunny Jain ajoute : "Nous développons et partageons la science nécessaire pour y parvenir depuis 40 ans. Nous sommes heureux de voir nos marques, nos pairs et les groupes de protection des animaux s'exprimer sur un sujet qui compte pour tant de consommateurs".

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Regardez ici Julia Fentem, qui dirige les tests de sécurité des produits chez Unilever, discuter des nouvelles propositions qui pourraient mettre en danger les animaux

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