Surmontant son inquiétude de parler en public a vivement encouragé Krisztina à aider les autres à faire résonner leur voix.
« Je suis responsable de la communication pour la business unit Hongrie et Adria en Europe de l’Est. Notre équipe dirige l'agenda USLP local et les communications internes, ainsi que les relations avec les médias dans la région.
Plus simplement, mon travail consiste à veiller à ce que nos collègues ainsi que le monde extérieur soient bien informés des nouvelles les plus importantes qui se produisent au sein d’Unilever.
Mon objectif personnel est d'encourager les personnes les plus timides à parler avec confiance. Je n’avais jamais pensé à mon « purpose » avant de rejoindre Unilever, mais j’ai toujours ressenti le besoin de partager mon histoire et de trouver un moyen d’inspirer les autres. Je suis reconnaissante envers Unilever pour m’avoir aidé à identifier mon objectif.
Pour comprendre mon histoire, nous devons voyager quelques années en arrière.
En tant qu'enfant, je n'ai jamais eu d'anxiété à l'école. En réalité, j'étais assez confiante pendant toutes mes années d’études jusqu'à mon entrée à l'université. J'ai choisi une faculté qui s'est rapidement révélée trop difficile pour moi et dès le premier jour, j'ai dû faire face à quelques difficultés.
J’ai rapidement perdu ma motivation et j'ai eu du mal à nouer de nouvelles relations amicales. Mais le pire était l’anxiété croissante concernant la prise de parole en public. Vous savez, la personne qui vous rend paralysé et incapable de faire une présentation simple, même devant un petit groupe de personnes.
Il a fallu plusieurs années, du travail acharné et de longues heures de pratique pour surmonter cette anxiété. L’expérience m’a appris à être beaucoup plus attentive aux émotions et aux sensibilités de mes pairs. L'inquiétude est un problème complexe à traiter, mais il est possible de le gérer avec des efforts, des encouragements et le soutien de votre entourage.
Cet été, j’ai eu l’occasion de venir en aide à des personnes extérieures à Unilever. J'ai travaillé à temps partiel puis à distance depuis l'Indonésie, où j'ai été bénévole durant deux mois : mon rôle était d’enseigner les bases de l'anglais à des enfants issus de milieux défavorisés ainsi que de renforcer leur confiance en eux.
Cette expérience a eu un impact réel sur mon bien-être mental ainsi qu'un impact positif sur les enfants. Après deux mois avec des enfants d'une culture si diverse et tolérante, les observer développer une telle confiance m'a donné une énergie débordante qui continue d’ailleurs à m'animer depuis mon retour à Budapest.
Ce que j’ai appris de mon expérience et de l’impact du bénévolat sur mon bien-être, c’est que nous n’avons pas nécessairement besoin d’être des enseignants ou des influenceurs pour s’inspirer mutuellement. Cela peut être aussi simple que de remarquer les insécurités que d'autres pourraient avoir et de trouver un moyen de les supporter. Avec un sourire ou quelques mots d'encouragement, nous pouvons tous conduire le changement de notre environnement. »